Il est venu un homme de fer Comme on n'en avait jamais vu Nous l'avons trait? comme un fr?re On ne craint pas les inconnus On l'a chauff? lav? nourri Mais ? ses pieds toutes nos richesses Et nous avons pris son m?pris Pour un signe de sagesse Nos enfants nageaient nus Dans les bras de la rivi?re Ils ont bien ri quand ils ont su Que l'homme voulait prendre nos terres Qui est propri?taire D'un rayon de lune Des reflets du soir sur la dune A qui appartient l'air Qui sculpte l'?cume Et jusqu'o? voit l'oeil de l'oiseau-tonnerre Ils ont sem? le sang, le feu Et le malheur jusqu'aux nuages En brandissant leurs pauvres dieux Qu'ils agitaient sur des images Dans la laideur de leurs prisons Nos femmes sont des paysages Qui nous font garder la raison Ici o? tout n'est que mirage Nos enfants ne jouent plus Dans les bras de la rivi?re Mais leur esprit plane au-dessus Sur les ailes de l'oiseau-tonnerre Qui est propri?taire D'un rayon de lune Des reflets du soir sur la dune A qui appartient l'air Qui sculpte l'?cume Et jusqu'o? voit l'oeil de l'oiseau-tonnerre Qui est propri?taire D'un rayon de lune Des reflets du soir sur la dune A qui appartient l'air Qui sculpte l'?cume Et o? va le vol de l'oiseau-tonnerre Qui est propri?taire D'un rayon de lune Des reflets du soir sur la dune A qui appartient l'air Qui sculpte l'?cume Et o? va le vol de l'oiseau-tonnerre (Merci ? vinze pour cettes paroles)